Le foie gourmand

Shiatsu à NantesNous voici en plein printemps météorologique.
Le foie est sorti plutôt indemne de l’hiver, à l’aide de nos petits soins qui communiquent la tempérance, vertu cependant oubliée de nos temps.
La tempérance est presque aux antipodes de la gourmandise, voire éloignée de la recherche du plaisir qui conditionne nos vies. Et conditionne également l’activité du foie.

La gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût.
La gourmandise est ennemie des excès ; tout homme qui s’indigère ou s’enivre court risque d’être rayé des contrôles.
La gourmandise comprend aussi la friandise, qui n’est autre que la même préférence appliquée aux mets légers, délicats, de peu de volume, aux confitures, aux pâtisseries, etc. C’est une modification introduite en faveur des femmes et des hommes qui
leur ressemblent.
Sous quelque rapport qu’on envisage la gourmandise, elle ne mérite qu’éloge et encouragement.
Sous le rapport physique, elle est le résultat et la preuve de
l’état sain et parfait des organes destinés à la nutrition.

« La Physiologie du Goût, ou Méditations de Gastronomie Transcendante »
1825, Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN