Être ou avoir, telle est la question.

Shiatsu à Nantes

C’est bientôt la période du « Black Friday », suivie par « Cyber Monday », et les « French Days » seront reprogrammés par la suite. Quelle drôle d’agitation !
Je ne proposerai aucune promotion relative à ces moments de pur marketing, je vous rassure… enfin, laissons les consommateurs consommer.

Consommer semblerait certes important, mais il faut retrouver l’essentiel.
L’essentiel se traduit par la nourriture, la sexualité, le sommeil, la socialité et encore plus…

Récemment, nous sommes sortis d’une pandémie qui imposait un style de vie confiné et limité à l’essentiel, cependant le confinement a été une occasion unique sous plusieurs points de vue, malgré les risques divers de la maladie.

Dans ce cadre, le retour à soi est devenu également essentiel pour le meilleur (la remise en question) et pour le pire (la dépression). Combien de couples n’ont pas résisté à une proximité forcée, lorsque on fait un involontaire et prolongé jeu de la vérité.
On touche alors à la vérité des rapports humains, et à leur raison d’être.

Dans l’ensemble, l’équilibre entre être et avoir est alors bousculé dans un effort de frugalité qui nous fait du bien pour prendre conscience, pour vivre en conscience. Le confinement est un exemple à ne pas oublier pour penser aux vrais valeurs de la vie, et se recentrer, et prendre soin de soi. Dans un monde extra-connecté, il faut savoir déconnecter !
Ainsi, les retraites spirituelles sont des confinements choisis, qui ont toujours existé aussi bien pour le citoyen lambda que pour les stars du spectacle.

La vie confinée rime avec les concepts de sobriété, retenue, discrétion, frugalité.
Justement, la tentation de la frugalité est importante et encore présente, pensons déjà au système des AMAP, aux « Journées sans achat » (« Buy Nothing Day » en vogue aux USA depuis les années 90), aux associations de troc comme le SEL, Système d’Échanges Locaux. Tout cela aide à se modérer dans l’avoir pour mieux être, mais la tentation de la consommation est également forte.

La modération est en effet subversive car elle nous libère de notre rôle de consommateur, toutefois on revient inexorablement à la vie normale d’avant : pourquoi?

Au vu des changements en cours, sociétaux, climatiques, politiques, je pense que le futur est probablement dans un retour vers l’essentiel. Un monde où il fait bon vivre pour prendre soin de soi d’abord, et ensuite s’occuper des autres.

A vos claviers, merci.

Une lecture ? Pierre Rabhi – « Vers la sobriété heureuse », Arles, Actes Sud, 2010
Votre idée d’essentiel ? Vous pouvez la proposer via les commentaires à l’article.